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L'association « Vivacité » en quête de sang neuf
Mardi 8 février , à 20 h 30, salle Banel de la communauté de communes, à Decazeville, le conseil local de développement, ou Vivacité, tiendra son assemblée générale. Ses responsables actuels veulent profiter de l'occasion pour donner un coup de projecteur sur l'association, dont la vocation à être force de proposition et d'orientation pour le Bassin a, semble-t-il, quelques difficultés à mobiliser. « Depuis 2004 et la création du conseil, reconnaît très honnêtement son président Sébastien Chaigneau, on note un certain fléchissement dans l'implication des acteurs de terrain susceptibles de travailler avec nous. »
C'est donc à partir de ce constat que les têtes pensantes de Vivacité ont décidé de communiquer en amont de cette assemblée générale. Communiquer pour rappeler que le conseil local de développement n'est pas qu' « une machine à phosphorer ». Alors certes, en son sein, on réfléchit beaucoup. Mais la réflexion amène parfois l'action. Et de citer en exemple s la part prise dans la réalisation de certains dossiers lourds, en lien avec la communauté de communes, tels que la mobilité sur le territoire, qui a permis d'aboutir au Transport urbain du Bassin (Tub) ; l'agenda 21, avec l'élaboration d'un programme d'actions en faveur de l'environnement ; la santé, avec l'établissement d'un diagnostic concernant l'offre de soins sur les cantons d'Aubin et Decazeville avec, en perspective, la construction d'une maison médicale…
On n'est pas des « architectes »
Pour l'heure, toujours mandaté par la collectivité communautaire, le conseil local de développement travaille pour un projet de territoire sur les musiques actuelles, dont le résultat devrait être rendu d'ici à quelques semaines. « L'objectif est de fédérer les artistes, les élus et les techniciens autour d'une idée commune et de les ouvrir à une réflexion qui dépasse les frontières du Bassin », explique-t-on à Vivacité. Et, prochainement, il va s'agir de plancher sur l'aménagement du parc intercommunal, en participant notamment au groupe de travail qui vient de se créer sur le sujet à la communauté de communes. Tout ça pour bien faire comprendre à ceux qui ne l'auraient pas encore saisi que le conseil local de développement a toute sa place dans une logique de réflexion qui se situe en amont de toute réalisation. « Notre rôle, indique ainsi l'animatrice Christine Delaroques, est de travailler sur des projets pour en faciliter l'émergence. Cela étant, nous nous arrêtons à la réflexion. Notre but, si on prend par exemple la maison médicale, n'est pas de dire en suivant notre diagnostic sur l'offre de soins, quels types d'infrastructures il va falloir développer. Nous ne sommes pas des architectes. »
Il n'en reste donc pas moins qu'aujourd'hui, Vivacité a besoin de « sang neuf », pour reprendre l'expression de son président. Si un individu, à titre individuel, ne peut devenir membre actif du conseil de développement, Sébastien Chaigneau en appelle « aux bonnes volontés citoyennes issues du monde de l'entreprise, associatif ou syndical » pour participer, dans un premier temps, à l'assemblée générale de mardi prochain, et, dans un second temps, de rejoindre éventuellement l'association.
Participer à la définition de projets du territoire et aux choix de développement du Bassin semble représenter des arguments suffisamment forts pour aiguiser l'intérêt des acteurs locaux.
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LA DÉPÊCHE - PUBLIÉ LE 05/02/2011 13:57 | G.L.
Sébastien Chaigneau (à droite) est le président de VivaCité et Allain Delpech le secrétaire de l'association./Photo DDM
Decazeville. VivaCité met en musique les idées
conseil de développement
Sébastien Chaigneau (à droite) est le président de VivaCité et Allain Delpech le secrétaire de l'association./Photo DDM
Un conseil local de développement, qu'est ce que c'est ? Il n'est pas inutile de rappeler de quoi il s'agit. « D'un lieu de démocratie participative, d'une instance qui se saisit en amont des problèmes du territoire, fait réfléchir les gens, peut commander des études et jouer un rôle de médiateur » répond Sébastien Chaigneau, le président de VivaCité. « Ce n'est pas de l'intellectualisme pur » lâche son animatrice (à quart temps), Claudine Delaroque. Pour preuve le diagnostic de territoire réalisé en son temps qui a abouti à la mise en place d'un transport urbain, le TUB. Aujourd'hui, la structure associative (formée de membres de droit ou élus et de membres actifs issus de l'économie, des salariés et des associations) travaille sur un projet de musiques actuelles. « Nous avons été saisis par la communauté de communes pour mener une réflexion sur ce thème » indique Sébastien Chaigneau qui englobe un manque sur le territoire, l'absence de processus de structuration sur le département, la présence de ressources humaines sur le Bassin et la nécessité de travailler sur l'ensemble de la chaîne, de l'enseignement à la diffusion. Le conseil de développement du Bassin va rendre prochainement les fruits de sa réflexion à la communauté de communes. Par contre, pas question de définir un lieu d'accueil, donc de se positionner par rapport à l'hôtel des Célibataires à Viviez, lieu évoqué par certains pour accueillir ce pôle de musiques actuelles. « Nous sommes sur le projet, par sur les infrastructures » situe Claudine Delaroque. Le même principe avait prévalu pour le travail réalisé sur l'environnement médical et l'offre de soins sur le Bassin. C'est la communauté de communes qui s'est ensuite saisi des réflexions pour porter un projet de maison interdisciplinaire de santé. Communauté qui a aussi sollicité VivaCité pour réfléchir sur l'aménagement du parc intercommunal.
